dimanche 21 juin 2015

Sauve qui peut...

La vigie a vu le danger, l'on s'en va vers le désastre. La capitainerie reste sourde à ses signalements... Que faire ? Couler avec tous sans, bien évidemment, chanter "Plus près de toi mon Dieu". L'on est avant tout un pays laïc, pays sans foi ni loi mais avec multiples foi(s) et multiples lois... Rien ne scelle plus l'unité qui deviens de plus en plus de façade.

Il ne reste qu'à descendre en fond de cale pour organiser sa survie et préparer son propre rafiot à mettre à l'eau avant que le paquebot ne coule à pic, risquant alors de l’entraîner.

Avoir des idées, c'est bien mais pas suffisant. Il faut des concrétisations matérielles pour faire contrepoids, ne serait-ce qu'un chouïa, à la matérialité du paquebot en péril.

Il faut donc travailler en douce, travailler à la réalisation de ce qui deviendra planche de salut. Mais pour cela, gros problème. Cela nécessite un changement de paradigme.


L'inconscient est que l'individu ne peut se développer que dans un cadre propice et que ce dernier est considéré comme l'apanage de l'Etat. Il y a donc là un blocage certain. Même si l'on s'extrait du cadre métropolitain, l'on reste sous la coupe de ce blocage. On reste un français dépendant du biberonnage étatique.

C'est inscrit dans notre mentalité et c'est donc là qu'il faut chercher à comprendre où est-ce que cela se passe, où cela se cristallise. Si l'on est réglo, c'est indispensable de faire cette démarche. L'escroc lui fait fi des règles, s'en affranchi sans problème. C'est sa force -il se libère facilement de l'emprise étatique- et sa faiblesse -l'absence de règle fait qu'il ne construit pas bien, fait qu'il n'existera qu'en porte-à-faux-.

Sauve qui peut en restant intègre, c'est le challenge !

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